Hôtel du Couvent, un havre de paix à Nice

La beauté proverbiale de la Côte d’Azur et de la Provence a sa propre particularité – l’agitation joyeuse, les terrasses animées, les parasols rayés au bord de la mer… – qui fait qu’on aborde une destination comme Nice avec certaines idées préconçues et qu’on est encore plus surpris de trouver un logement comme Hôtel du Couvent, qui ouvre ses portes dans quelques jours.

On arrive à cette sublimation de l’expérience du sud de la France en les rues escarpées de la vieille ville complexe, pour nous retrouver soudain dans une cour fraîche d’orangers, à côté d’un jardin méditerranéen de différentes hauteurs qui nous avertit que cet hôtel est une destination en soi.

POURQUOI RÉSERVER ?

Parce qu’il est lié à l’essence du bâtiment historique qui l’abrite ainsi qu’au terrain où il se trouve. De plus, cela vous permet de profiter un calme insolite dans une enclave privilégiée de la Côte d’Azur, à côté de la vieille ville et à seulement 20 minutes de l’aéroport. Vous tomberez amoureux de son jardin et vous ne voudrez plus le quitter, mais si vous le souhaitez, vous n’êtes qu’à quelques pas des quartiers les plus intéressants de Nice.

Valéry Grégory –concepteur du Pigalle à Paris et de L’Alpaga à Megève– est l’âme de ce projet de 88 chambres réparti dans quatre bâtiments différents – il y a deux suites au-dessus du petit bâtiment de réception, un bâtiment historique principal et deux bâtiments adjacents plus modernes – dans lesquels il se concentre depuis dix ans. On a l’impression d’être dans un hôtel de charme, mais avec la gamme de services typiques d’un hôtel plus grand.

En découvrant le bâtiment d’origine, un couvent datant du XVIIe siècle et abandonné depuis les années 80 du XXe siècle, Valéry ressentit une forte envie de le sauver et de perpétuer son sens de lieu de ressourcement et de rencontre. Transformé en havre de paix entre Monaco et Cannes, l’Hôtel du Couvent veut s’inscrire dans le changement que vit cette ville bouillonnante et joyeuse.

Fleurs dans toutes les pièces.

ATMOSPHÈRE

Grégo a souhaité donner une continuité à ces murs et pièces qu’il a restaurés avec l’aide de Studio Bombay, en modifiant le moins possible la structure originale. Il dit qu’il refuse de penser à un certain type d’invité. «Nous sommes ouverts à tous», dit-il. « Si quelqu’un n’aime pas ça, ça me convient aussi, car cela signifie que nous avons envoyé un message clair. »

Puisqu’ils créent un programme de résidence artistique lié à la danse et envisagent d’accueillir des concerts et autres interventions artistiques, on peut supposer que attirera un certain type de public (amateur de design et d’art), Mais la vérité est que la simplicité et l’honnêteté de la proposition séduisent également pour les escapades romantiques ou les voyages en famille. Tout le monde est le bienvenu.

L’âme de l’hôtel est le patio central avec des orangers, à côté duquel en été se trouve une terrasse pour le restaurant et le bar, et ton jardin est l’un des plus beaux que l’on n’a jamais vu dans un hôtel, regorgeant de fleurs en tout genre (dont coquelicots et autres espèces sauvages) parsemées d’un modeste meubles antiques pierre et tables et chaises ancien. Plein de charme, il n’en manque pas un petit jardin et des coins différenciés et intimes à leurs différents niveaux, et ni l’un ni l’autre deux petites piscines intégrées bucoliques avec vue sur la mer Méditerranée et les toits et façades aux tons roses et jaunes de Nice. Les soirs d’été, il y aura un cinéma en plein air, dans lequel seront projetés des films classiques français.

Vues depuis l'une des chambres.
Détail dans une suite.

HISTOIRE

Dans le bâtiment principal de l’hôtel, qui était un Couvent du 17ème siècle, habitée successivement par deux ordres religieux (clarisses et salésiens ou visitandines), puis elle resta abandonnée pendant deux décennies. Valéry, avec l’aide de son frère Louis-Antoine, a souhaité entretenir l’aménagement intérieur les sols d’origine, la rugosité rustique des murs et, en général, une austérité qui évoque ce passé de retrait.

Des objets ont été placés dans les pièces qui dialoguent entre eux, racontant une histoire. « Ici, nous n’avons pas cherché à rechercher la beauté pour le plaisir, mais plutôt le résultat de la fonctionnalité. « Les choses sont belles parce qu’elles sont utiles. » explique l’hôtelier à Condé Nast Traveler. Les objets religieux ont été remplacés par d’autres qui les évoquent, mais ils sont non confessionnel. Certaines sculptures et détails font allusion au passé italien de Nice. Il y a des livres partout, dans de belles éditions ancien, et même d’importantes archives de journaux avec tout ce qui est publié L’École de Nice, qui peut être consulté par les visiteurs.

CHAMBRES

Les 88 chambres sont toutes différentes les unes des autres et sont réparties en quatre bâtiments. Il y a deux suites au dessus de la réception, et Les salles du couvent sont spacieuses, lumineuses et respectueuses avec sa fonction d’origine (par exemple, le tableau électrique a été laissé à l’extérieur, afin de ne pas altérer l’espace). Les deux nouveaux bâtiments ont des chambres cosy et des vérandas qui rappellent un peu le style californien, mais ils sont cohérents avec le reste. Un détail : le jardin de cette zone est tropical, car ils n’ont pas voulu reproduire l’autre et en faire une simple imitation, ils ont donc opté pour une personnalité différente qui ne s’oppose pas.

La lumière est le protagoniste dans les espaces, décorés dans des tons naturels. Ils mettent en valeur le textiles chauds dans des tons naturels (couvre-lit en lin, peignoir avec ajours…), ainsi que les tapis du sol d’origine. De petites œuvres d’art discrètes sont placées à des endroits stratégiques aux côtés d’autres détails élégants tels que des verres anciens et légers. Des fleurs fraîches placées avec soin nous rappellent que quelqu’un prend soin de nous. Azzi Glasser travaille sur le parfum spécifique de l’hôtel, et il a créé Agréments propre aux arômes de terre (lavande, romarin…), accompagnés de savons Fragonard.

Belle plage.
Verrerie dans une suite.

GASTRONOMIE

Les plats du charmant chef Thomas Vétéle –vous pourrez les déguster au Restaurant (cour intérieure de l’hôtel) et à La Guinguette, plus informelle et avec grillade, dans le jardin– ils se marient parfaitement avec les produits de la ferme Notre Dame, d’Avit Ghibaudo, un bel Eden entre montagnes où les produits indigènes sont cultivés dans le plus grand respect de la terre. Avit et Valéry travaillent ensemble depuis un an pour faire de la ferme fournir exclusivement aux trois espaces gastronomiques de l’hôtel, et le chef s’entretient quotidiennement avec Avit pour préparer les menusqui sont simple et délicieux, réalisé avec des produits de saison et suivant des recettes sans fioritures : tarte aux petits pois, bar aux artichauts, agneau grillé, fraises à la ricotta…

ET tout est accompagné de vins naturels, à partir de laquelle vous pourrez obtenir une explication agréable du sommelier serviable. Avant le dîner, essayez leurs excellents Negronisvous entrerez directement dans l’ambiance de la Côte d’Azur.

Tarte aux courgettes au restaurant.
Un coin dans une suite.

Avec ces osiers, le petit déjeuner ne pouvait pas décevoir: jus de fruits et légumes fraîchement pressés, œufs les poules pondeuses rousses qu’Avit chouchoute outre mesure, pain préparé dans l’ancien four de l’hôtel, confitures maison… S’il est vrai que nous sommes ce que nous mangeons, ici nous sommes pur bonheur et nature.

SPA

A Nice, il existe de nombreux vestiges romains et Nous avons voulu honorer cet esprit dans le Bains romains de l’hôtel, qui inclus caldarium, tepidarium et frigidarium. Le fait qu’ils aient construit un espace de bien-être souterrain contribue à l’air monastique à travers lequel la lumière s’infiltre cependant à des endroits stratégiques. Bien sûr, les herbes et les huiles essentielles sont importantes dans les protocoles, mais aussi la technique manuelle des thérapeutes, correctement formés pour contribuer au sentiment que nous sommes venus pour être guéris. Les marques qu’ils ont choisies pour les rituels ne sont pas françaises, mais elles partagent pleinement la philosophie de l’hôtel : Mamiel, activiste, Lilfox, Ranavat et monastère. Il y a aussi une salle dédiée au mouvement, où se dérouleront des cours de yoga, de Pilates, de boxe… et auxquels les visiteurs pourront accéder via un club.

LA ZONE

Valéry nous parlele changement que vit la ville de Nice. « Nous sommes reconnaissants d’en faire partie. » Après quelques désaccords avec les voisins concernant l’agrandissement du bâtiment d’origine, ils se sentent désormais accueillis et déterminés. contribuer à une énergie renouvelée du lieu. Puisqu’il est situé à quelques pas du Place Masséna, A quelques pas de là se trouvent les cartes postales les plus idylliques de la Côte d’Azur : la populaire pierre, les terrasses dans les ruelles où l’on sert des plats italiens et des spécialités locales, les marchés où l’on vend des savons artisanaux…

Belle plage.
Espace petit-déjeuner à l'Hôtel du Couvent.

LE SERVICE

L’équipe vous assistera impeccablement et certains de leurs profils vous surprendront. Par exemple celui de Gregory Unrein, pharmacien et herboristequi possède son herboristerie à quelques pas de l’hôtel et sert également ses clients dans une ancienne pharmacie à côté du restaurant, Je me souviens comment les religieuses qui vivaient au couvent préparaient leurs propres remèdes à base de plantes. Ils seront également proposés cours de boulangerie, ateliers chez l’apothicairerie, visites de la ferme Avitpromenades guidées dans la vieille ville…

DURABILITÉ

Il n’y a ici aucun gaspillage d’aucune sorte : ni esthétique ni littéral. Sur la ferme qui approvisionne les restaurants Il n’y a pas de plastique à usage unique, tout est réutilisé, et ce même esprit est vécu dans le couvent. Le chef programme ses menus avec bon sens et durabilité, et les espaces regorgent de détails comme les culottes en coton réutilisables du spa. Même les uniformes des femmes sont fabriqués à partir de draps d’hôtel recyclés.